Bujumbura, République du Burundi, 14 mars 2023- Les travaux du segment des experts de la 11ème session du conseil des Ministres de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC) ont été ouverts par le Pr Sanctus NIRAGIRA, Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage de la République du Burundi
Hervé Martial Maidou, secrétaire exécutif de la Comifac, dans son mot introductif a remercié Son Excellence General Major Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République, Chef de l’Etat du Burundi, et à tout le Gouvernement pour avoir autorisé que la ville de Bujumbura abrite cet atelier sous régional qui regroupe les experts des onze pays de la COMIFAC mais également les partenaires techniques et financiers qui œuvrent dans le cadre de mise en œuvre du plan de convergence de la COMIFAC. Par la suite il a rappelé le cadre stipulant la tenue de du conseil des Ministres et indiqué les principaux sujets à l’ordre du jour de ce segment dont la révision des textes fondamentaux de la COMIFAC et la situation financière que traverse l’institution. Le Secretaire exécutif a enfin invité les experts à examiner de manière minutieuse les points inscrits à l’ordre.
Dans son discours, M. Niragira a laissé entendre que, malgré les efforts considérables enregistrés, la Comifac fait face aux défis de la mise en œuvre du plan de convergence, notamment la dépendance du fonctionnement aux aides extérieures et à la multiplicité des plateformes d’échange pour la valorisation des écosystèmes. En dépit des contributions des forêts du bassin du Congo considéré comme premier poumon mondial, il fait savoir qu’il est encore à peine pour mobiliser les financements internationaux en faveur de leur gestion et de leur préservation. Pour le ministre Niragira, la Comifac doit être une organisation forte, soutenue, capable d’apporter des solutions à ses multiples défis.
Le ministre a souligné que la Comifac doit être renforcée pour disposer des structures lui permettant de mobiliser des financements internationaux, et la rendre ainsi plus efficace quant à la mise en œuvre de ses actions en faveur de la gestion durable des forêts. Il a rappelé qu’il est plus que nécessaire de revoir les textes fondamentaux de l’organisation, les textes régissant son fonctionnement, ses organes et son personnel pour prendre en considération et relever tous les défis en vue de l’amélioration de son efficacité. Les pays, ajoute-t-il, doivent honorer leurs engagements et l’équitabilité dans le partage des retombées; ce qui doit être une pierre angulaire dans l’architecture de la Comifac.
Pour le Burundi, le gouvernement réaffirme son engagement à soutenir tous les efforts de la sous –région, pour une gestion concertée des écosystèmes forestiers a t-il indiqué.
Les travaux se sont poursuivis par la présentation des participants, la présentation des objectifs et résultats attendus de la réunion, la désignation du bureau des travaux de la réunion et les travaux en groupes.
Les travaux vont s'achever le 16 mars prochain.
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