Cet engagement a été pris à l’occasion de la Conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad, qui s’est tenue à Niamey les 23 et 24 janvier 2023. Cette conférence de deux jours a réuni dans la capitale nigérienne plus de 30 pays, des organisations internationales et plus de 100 organisations de la société civile. Elle visait à assurer aux populations de cette région durement éprouvées une assistance humanitaire et une protection, ainsi que l’émergence de solutions durables, y compris le retour volontaire, la réhabilitation et la réintégration des repentis et personnes déplacées (réfugiés et personnes déplacées interne) dans le respect de leur dignité.
Deux jours durant, les participants ont ainsi planché sur l’amélioration de l’assistance humanitaire et la protection des civils, la stabilisation, ainsi que la construction d’une résilience et la prévention des crises pour un développement durable. Ils ont aussi convenu de travailler de manière intégrée (selon le NEXUS Humanitaire-Stabilisation-Développement) et coordonnée pour relever les défis d’une paix durable dans le bassin du Lac Tchad.
Après Oslo en 2017 et Berlin en 2018, cette Troisième Conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad a été organisée, pour la première, fois en Afrique. Elle s’est ainsi conclue mardi par des engagements réaffirmés des pays membres de la CBLT ainsi que de ses partenaires en faveur d’une réponse régionale intégrée, coordonnée, complémentaire et durable.
À cette fin, la CBLT et ses États membres ainsi que ses donateurs institutionnels ont annoncé un soutien de plus de 500 millions de dollars pour une réponse régionale intégrée, complémentaire et coordonnée à la crise sur le terrorisme dans la région du lac Tchad, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), dans un communiqué de presse publié le mercredi 25 janvier 2023.
Grâce à la Stratégie régionale pour la stabilisation, la résilience et le relèvement de la Commission du bassin du lac Tchad et aux actions terrain de la Force multinationale mixte déployés par les quatre pays concernés (Niger, Nigéria, Cameroun et Tchad), les interventions des parties prenantes, notamment les gouvernements des Etats membres, les organisations de la société civile, soutenus par les partenaires techniques et financiers, la situation sécuritaire s’est considérablement améliorée.. Ce qui a créé un climat favorable pour le rétablissement des infrastructures étatiques, la fourniture des services sociaux essentiels et la revitalisation des économies dans cette zone.
En savoir plus...
