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Cameroun - Secteur bois: Jules Doret Ndongo, le ministre des Forêts et de la Faune, reçoit les doléances des entreprises forestières - Cameroon-info
Le membre du gouvernement a reçu, le 27 mai 2020 à Yaoundé, Giorgio Giorgetti, président du Groupement de la filière bois du Cameroun.
Le ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), Jules Doret Ndongo, a reçu les doléances des entreprises forestières le 27 mai 2020 à Yaoundé, par l’intermédiaire de Giogio Giorgetti, le président du Groupement de la filière bois du Cameroun (GFBC).
Avec la récession qu’a connue la Chine (grand consommateur mondial de bois) en début d’année à cause du Covid-19, «la situation du secteur forestier s’est aggravée», a déclaré le représentant syndical des opérateurs forestiers, dans les colonnes du quotidien d’Etat Cameroon Tribune paru ce 28 mai 2020.
Le secteur bois du Cameroun broie du noir depuis le ralentissement des activités imposé par la pandémie du Coronavirus. Ainsi, le président du GFBC a saisi cette opportunité pour égrener le chapelet de problèmes que rencontre le secteur.
«En interne, face à la pandémie, ceux-ci ont procédé à des licenciements du personnel ou à des rotations du personnel tout en diminuant les heures de travail pour les mieux lotis. A ceci s’ajoute une baisse considérable de la production ou de l’abattage des arbres. Ce qui n’est pas sans conséquence en matière de paiement de la redevance forestière annuelle (Rfa) en contrepartie de l’exploitation des Unités forestières d’aménagement (Ufa)», relève le journal.
Comme vœux, le contributeur à hauteur de 9 milliards de FCFA par an au titre de la Rfa, sollicite: «la révision des paiements des échéances de cette redevance des 15 juin et 15 septembre prochains. Dans le même ordre d’idées, les exploitants forestiers souhaitent que soit revue provisoirement la taxe d’abattage à son niveau de 2018. Soit 2,5% au lieu des 4% prévus par la loi de finances 2020. Avec la chute des prix, l’annulation des contrats, il est souhaité le retour des droits de douane sur le bois transformé à leur précédent niveau. 5,65% jugés supportables, contrairement aux 10% fixés par la loi de finances en cours», note notre confrère.