Les assises qui vont se tenir à Dakar au Sénégal du 13 au 16 septembre 2022 étaient au centre du webinaire organisé le mercredi 07 septembre 2022 avec pour principal invité Mohamed ATANI, Coordonnateur régional de la communication pour l’Afrique au PNUE.
C’est plus de 25 journalistes issus d’une vingtaine de pays d’Afrique Centrale, d’Afrique de l’Ouest et de Madagascar, qui ont répondu présents à ce rendez-vous virtuel sous la houlette de Bamba Youssouf, président du Réseau des Médias Africains Pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN). Près de 90 minutes d’échanges qui vont permettre aux journalistes des médias africains de mieux cerner le rôle de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement qui a été créée en 1985 et dont la 18ème session s’ouvre le 13 septembre prochain pour la phase présentielle à Dakar au Sénégal, après une phase virtuelle en raison de la situation sanitaire due à la pandémie du Covid-19.
Selon Mohamed ATANI, cette 18ème session de la CMAE va justement se concentrer sur la nécessité d’une relance post Covid-19, axée sur les populations, en mettant l’accent sur le bien-être de celles-ci par le biais de mesures respectueuses de l’environnement qui créent des emplois et améliorent les moyens de subsistance. Les grandes questions qui interpellent les ministres de l’environnement du Continent tournent principalement autour des changements climatiques, la perte de la biodiversité et la gestion des déchets plastiques. Les déchets plastiques qui sont justement dans le top de l’agenda du PNUE et de la CMAE , d’après le coordonnateur régional de la communication pour l’Afrique au PNUE. Surtout qu’avec la mise en place de l’économie circulaire, les déchets se révèlent etre une matière première de prédilection. Les journalistes du REMAPSEN l’ont compris et bon nombre de leurs questions ont tourné autour de la gestion des déchets en général et des déchets plastiques en particulier. La priorité des questions reposait aussi sur le bien-être des populations par le biais de mesures respectueuses de l’environnement qui créent des emplois et améliorent les moyens de subsistance, autre sujet central de la CMAE cette année. Il faut en effet aider les pays africains à se relever après la pandémie du Covid-19. Pour soutenir les pays dans ce sens, Mohamed ATANI a annoncé que la CMAE est en train de s’élargir aujourd’hui. Elle part d’un forum de décisions ministérielles pour un espace où le secteur privé se positionne comme acteur de mise en œuvre des différentes décisions. A ce niveau, les journalistes du REMAPSEN ne souhaitent plus être de simples relais d’information du PNUE et de la CMAE, mais des acteurs ou des parties prenantes dans les travaux de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement.
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