Elaboration de la note de position de la société civile sur les tourbières de la cuvette centrale – ENVIRONEWS

Les acteurs de la société civile environnementale de la République démocratique du Congo ont procédé à la restitution de sa participation à la COP26, et ses retombées. Lors d’un atelier organisé à Kinshasa, ce jeudi 17 février, ces acteurs ont élaboré la note de position sur les tourbières de la cuvette centrale, et ressorti les éléments essentiels à capitaliser dans la note d’orientation programmatique de la LOI CAFI – RDC.

 

 

« Ces deux notes constituent notre outil de plaidoyer qu’on pourra utiliser auprès de l’Etat congolais à travers le ministère de l’Environnement pour le pousser à faire son travail. Le ministère doit veiller à la préservation des tourbières, et avoir un regard sur la vie de ceux qui habitent autour de celles-ci », a rapporté Blaise Mudodosi, coordonnateur de l’ONG APEM.

 

La note des positions sur les tourbières, rédigée en ce jour, servira à attirer l’attention des autorités congolaises sur la nécessité de la préservation et valorisation de cet écosystème. Ce besoin passe également par la mise en place d’un cadre légal contre toutes formes d’exploitation de cette ressource.

 

« Jusqu’aujourd’hui nous n’avons pas un cadre légal ou des textes qui reconnaissent les tourbières comme telles. Des textes qui assurent leur protection sur le plan local », a renchérit Prince Bongungu de l’ONG l’APEM.

 

A ce jour, les tourbières de la RDC sont protégées juste par les différentes coutumes et cultures existantes. Les experts pensent qu’au regard des enjeux autour de cette ressource d’importance mondiale, l’Etat congolais doit sécuriser légalement ses tourbières.

 

A en croire le représentant de la vice primature à cet atelier, des inventaires ayant abouti à la cartographie et la typologie de zones des tourbières dans certaines provinces du pays, ont été réalisées. La maîtrise des données de ces zones est une étape importante dans leur valorisation.

 

Des tourbières ont été identifiées, et cartographiées dans les six provinces de la RDC dont  l’Equateur, le Mai-ndombe, la Tshuapa, le Tshopo, le Sud-Ubangi, et la Mongala.

 

« Il existerait d’autres zones dans lesquelles il y aurait cet écosystème dont l’importance est de pouvoir procéder au développement des connaissances. Il faut poursuivre leur inventaire, leur cartographie en identifiant surtout leurs typologies », a renseigné Jean Jacques Bambuta, coordonnateur de l’Unité de gestion des tourbières à la vice-primature de l’Environnement et Développement durable.

 

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