La Fondation Hans Seidel a au cours d’un forum technico-économique présenté ses programmes d’agroforesterie développés dans le cadre des financements européens. Les assises de ce jeudi 16 décembre ont permis aux membres de cette fondation et à ses partenaires de réfléchir sur les actions qu’ils ont eu à mener dans le cadre du renforcement des entités économiques locales dans le secteur de l’agriculture et du commerce dans certaines localités.
Photo de famille prise après le forum.
« La symbolique c’était d’essayer à la fois de diffuser les résultats technico-économiques de nos activités sur l’agroforesterie. Nous avons voulu également aller vers cette tendance actuelle de mobilisation, d’implication des entités privées, des investisseurs privés pour s’orienter sur cette agroforesterie qui selon nous est un modèle rentable et durable en termes d’agriculture en lien avec la lutte contre les changements climatiques. Nous voulons non seulement viser des communautés paysannes des bases mais aussi des organisations de manière large pourquoi pas aller vers les concessionnaires privés pour qu’ils emboîtent les pas de cette agriculture en faveur de la préservation environnementale », a rapporté Pierre Clinquart, Chef de projet d’agroforesterie de la Fondation Hans Seidel.
Aujourd’hui, le projet Mampu, Ntsio et Gungu sont des modèles aboutis et réussis de l'agroforesterie, ils sont aujourd’hui un modèle de développement durable. Les expériences couronnées de succès ont permis à la Fondation Hans Seidel de lancer par la suite de nouveaux programmes d’accompagnement des populations de base en zone rurale en valorisant l’agroforesterie avec l’Acacia. Un programme qui participe au maintien et à la restauration du couvert forestier du pays. A en croire les organisateurs, la fondation entend faire encore plus dans le cadre du projet MUTI IDWINI : des arbres pour protéger nos terres, financé par l’union européenne.
« il y’a eu une vingtaine d’années d’accompagnement des communautés paysannes de base pour la mise en place de sites agroforestier et agricoles sur lesquels on associe des plantations d’arbres comme les acacias avec les cultures vivrières traditionnellement », a renseigné Pierre Clinquart, Chef de projet d’agroforesterie de la Fondation Hans Seidel.
Les actions menées par la FHS en RDC se concentrent également sur la formation d'une classe moyenne et l’approvisionnement de la capitale en denrées alimentaires, l’appui aux acteurs de la société civile ; la Formation en agriculture (agroforesterie), la prévention des conflits, la lutte contre la pauvreté et la sécurisation foncière. Plusieurs familles d’agriculteurs regroupées en communautés villageoises dans différents secteurs du pays ont directement été impliquées dans le Projet.
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