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La majorité du cacao cultivé au Cameroun est exporté vers l’Union européenne (UE), soit 65 % en 2020. Le Règlement de l’UE sur les produits « zéro déforestation » (RDUE) est entré en vigueur en juin 2023, interdisant aux entreprises de commercialiser certains produits, dont le cacao, sur le marché européen sauf si elles sont en mesure de prouver que les produits en question n’ont pas été cultivés sur des terres déboisées ou dégradées après le 31 décembre 2020.
Les négociants et les opérateurs doivent également prouver que le cacao a été produit légalement. Les contrôles visant à faire appliquer cette loi commenceront à prendre effet à partir de fin 2024. Les producteurs qui cultivent sur des terres récemment déboisées risquent de ne plus pouvoir vendre leurs récoltes aux principaux acheteurs de cacao à l’échelle nationale et internationale.
Le gouvernement camerounais s’est engagé à promouvoir la production d’un cacao sans déforestation en misant sur « l’intensification et la diversification durables des revenus » pour « cultiver plus de cacao sur moins de terres ».
Comment le Cameroun va-t-il relever le défi pour à la fois doubler sa production nationale de cacao, garder l’accès à son plus gros marché (l’UE) et réduire la pression exercée sur les forêts?
Pour le meilleur ou pour le pire, la réponse à cette question affectera profondément la vie des petits producteurs, véritable colonne vertébrale de la filière cacao au Cameroun. Il est vital de prêter attention aux espoirs et aux craintes des petits producteurs face à une norme pour du cacao sans déforestation. Cette première étape est cruciale pour veiller à ce que la transition vers un cacao sans déforestation génère des revenus décents et offre la perspective d’un avenir durable pour les producteurs comme pour les forêts.
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