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-ECBFF Inception Report 21May17 - Final (1).pdf (1.7 Mo)
L'Évaluation indépendante du développement (IDEV) de la Banque africaine de développement a entrepris une évaluation du Fonds forestier du bassin du Congo (FFBC), un programme décennal établi en 2008. Le FFBC vise à réduire la pauvreté et à atténuer les changements climatiques en réduisant la déforestation dans le bassin du Congo grâce à la gestion efficace de ses ressources forestières.
Alors que la phase actuelle du FFBC se termine en 2018 et que deux contributeurs au programme (les Gouvernements britannique et norvégien) ont décidé de s’en retirer, les principaux acteurs du FFBC (dont les donateurs, le Conseil de Direction, le Conseil d'administration de la BAD et le Secrétariat du FFBC) ont appelé à une évaluation indépendante.
Cette évaluation indépendante visait trois objectifs : i) Tirer des enseignements de la mise en œuvre du Fonds - ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné, et pourquoi? ; ii) éclairer les décisions des donateurs, du Conseil de Direction du FFBC et de la BAD sur la voie à suivre pour le FFBC ; et iii) assurer la responsabilité des investissements du FFBC dans plusieurs domaines de résultats clés envers les donateurs, le Conseil d’administration de la BAD et la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).
L’évaluation constate que dans l’ensemble, la performance du FFBC a été satisfaisante. Son portefeuille est stratégiquement cohérent et efficace en termes de produits et de résultats pertinents générés par rapport à ses sept domaines de résultats, notamment la promotion des innovations en vue du changement porteur de transformation qui est nécessaire pour réduire le déboisement, et l’appui au renforcement des capacités dans les pays du bassin du Congo. Les projets du FFBC ont toutefois été exécutés de manière inefficace et ont donné des résultats qui sont peu susceptibles d’être durables, notamment dans les situations où les projets ne disposent pas d’autres sources de financement.
L'évaluation recommande que le FFBC ait une phase d’achèvement complète et mûrement réfléchie et que le secrétariat devrait s’attacher à dégager et à mettre à profit les enseignements tirés des innovations et des réalisations du FFBC. En outre, elle recommande que, si le fonds continue ou si la Banque africaine de développement utilise un modèle similaire de fonds fiduciaires, elle devrait:
- Analyser la mesure dans laquelle l’environnement politique et international a évolué de 2008 à 2018 ;
- Accroître l’appropriation et la gouvernance du fonds fiduciaire par la BAD ;
- Coordonner son action avec celle des programmes nationaux de réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts (REDD+), de résilience climatique et de gestion durable des forêts et des paysages ;
- Adapter les opérations et procédures ;
- Améliorer la communication ; et
- Améliorer la mesure de la performance et l’établissement des rapports.
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