Au Congo, les participants au sommet consacré aux trois grands bassins forestiers tropicaux mondiaux se sont engagés samedi à une plus grande collaboration internationale pour protéger la forêt. Un engagement alors que les hauts représentants de l’Amazonie et du Bornéo-Mékong étaient absents à Brazzaville.
Cinq heures chrono, c’est le temps des allocutions des dix chefs d’État du continent et des déclarations des représentants des gouvernements et des organisations internationales, présents à ce sommet. Les présidents Lula da Silva du Brésil et Emmanuel Macron sont intervenus en visio-conférence ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Le président Félix Tshisekedi de la RDC a, de son côté, déploré les actes de sabotage des forêts de son pays par le Rwanda. « En ce moment où nous parlons de ce sujet hyper important, la préservation de notre biodiversité, de nos forêts, mais il se passe dans le parc de Virunga, l’une des réserves naturelles les plus importantes au monde, un activisme armé qui le détruit. Cela a été décidé en Afrique, plus précisément à Kigali », a-t-il affirmé.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a lui mis l’accent sur les liens à resserre. « Je lance un appel à la paix pour, afin que partout dans le monde les armes se taisent. Que les guerres et les violences s’arrêtent pour laisser la place à l’incontournable dialogue », a-t-il déclaré. Autre intervention, celle du président de la transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguema qui a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts de son pays à lutter contre la déforestation, estimée à -0,1 % seulement. Il a plaidé également que ce soutien soit étendu à l’ensemble des trois bassins.
Le général Brice Clotaire Oligui Nguema: «Le Gabon, grâce à sa politique environnementale efficace, est devenu un acteur clé de la lutte contre le changement climatique».
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