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Dans un monde émergeant de la pandémie de COVID-19, le Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a mis en évidence avec succès la double crise existentielle à laquelle la planète est confrontée: le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Le Congrès, premier événement environnemental majeur à se dérouler dans un format hybride (en modes présentiel et virtuel), a attiré près de 6 000 participants inscrits sur place, à Marseille, en France, et 3 500 participants en ligne. Il a suscité une attention politique considérable, avant les réunions importantes tenues dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui auront lieu dans les mois à venir.
Les points saillants du Congrès comprenaient:
- L’organisation réussie d’une réunion complexe et chargée dans le respect des mesures de précaution sanitaires;
- Des contributions importantes des peuples autochtones, des jeunes, des autorités locales et du secteur privé, notamment lors des quatre sommets organisés le premier jour du Congrès;
- Une impressionnante cérémonie d’ouverture, englobant un discours du Président français Emmanuel Macron s’engageant fermement en faveur de la conservation;
- Le Manifeste de Marseille, le principal document final, qui souligne que l’humanité a atteint un point de basculement et que la fenêtre d’opportunité permettant de répondre à ces urgences liées au climat et à la biodiversité est en train de se rétrécir; et
- L’adoption de 28 résolutions sur un éventail de questions de conservation et de développement durable.
Outre les décisions prises lors du Congrès, 109 résolutions et recommandations avaient été adoptées par vote électronique par les membres de l’UICN en octobre 2020. Les résolutions qui ont suscité débat et/ou attention significatifs comprenaient:
- Pour le changement climatique, la création d’une Commission sur le changement climatique, ainsi que la promotion de solutions intégrées sur ses liens avec la biodiversité ;
- Pour la biodiversité, l’intégration de contributions au prochain Cadre mondial pour la biodiversité post-2020 (GBF);
- Pour les droits, la reconnaissance et le soutien des droits et des rôles des Peuples autochtones et des communautés locales (PACL) dans la conservation, ainsi que la protection des défenseurs de l’environnement ;
- Pour l’océan, la protection des écosystèmes des grands fonds par un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins et l’action en faveur de la biodiversité dans les zones situées au-delà des juridictions nationales ;
- Pour la santé, la promotion de l’approche «Une seule Santé» et le traitement des facteurs de perte de biodiversité en vue de protéger la santé humaine, animale et environnementale et de prévenir les pandémies; et
- Le renoncement à la «Doctrine de la Découverte» pour redécouvrir le souci de la Terre Mère.
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