Synthèse rapport planète vivante 2020 : Infléchir la courbe de la perte de biodiversité – WWF- ZSL

Au cours des cinquante dernières années, l’explosion du commerce mondial et de la consommation, ainsi que la forte croissance de la population humaine et un gigantesque mouvement d’urbanisation ont métamorphosé notre monde. Ces évolutions ont entraîné une dégradation de la nature et une surexploitation des ressources naturelles sans précédent. Une poignée de pays abrite les dernières zones de nature sauvage. Les espaces naturels se transforment plus rapidement que jamais. Bien vouloir télécharger le document ci-dessous :

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La nature est indispensable à l’existence humaine et à sa qualité de vie. Elle fournit l’air, l’eau douce et les sols dont nous dépendons tous. Elle régule également le climat, assure la pollinisation et la lutte contre les ravageurs, et réduit l’impact des risques naturels. Alors que nourriture, énergie et matériaux sont plus accessibles que jamais dans la plupart des pays, la surexploitation des plantes et des animaux compromet de plus en plus la capacité de la nature à nous approvisionner.

 

Au cours des cinquante dernières années, l’explosion du commerce mondial et de la consommation, ainsi que la forte croissance de la population humaine et un gigantesque mouvement d’urbanisation ont métamorphosé notre monde. Ces évolutions ont entraîné une dégradation de la nature et une surexploitation des ressources naturelles sans précédent. Une poignée de pays abrite les dernières zones de nature sauvage. Les espaces naturels se transforment plus rapidement que jamais.

 

L’Indice Planète Vivante 2020 mondial montre un déclin moyen de 68 % des populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons suivies entre 1970 et 2016. Les variations des populations d’espèces sont un indicateur majeur de la santé globale des écosystèmes. Mesurer la biodiversité, la variété de tous les êtres vivants, demeure complexe, il n’existe pas de mesure unique qui puisse saisir tous les changements dans cette immense toile de la vie. Néanmoins, la grande majorité des indicateurs montrent de nets déclins au cours des dernières décennies.

 

Pouvons-nous inverser la tendance ? C’est la question posée en 2017 par l’initiative Bending the Curve (Redressons la courbe) - un consortium regroupant plus de 40 universités, organisations de conservation et ONG dont le WWF. Son objectif? Modéliser les voies susceptibles de restaurer la biodiversité.

 

Cette modélisation pionnière a permis de démontrer que nous pouvons enrayer et même inverser la perte de biodiversité terrestre due au changement d’utilisation des terres. En mettant l’accent, comme jamais auparavant, à la fois sur la conservation de la nature et la transformation de notre système alimentaire moderne, nous pourrons élaborer une feuille de route pour restaurer la biodiversité tout en nourrissant une population humaine croissante.

 

Lire aussi:

Les populations de vertébrés ont chuté de 68 % en moins de cinquante ans- Le monde

Le rapport « Planète vivante » du Fonds mondial pour la nature (WWF), publié jeudi, révèle l’ampleur de l’érosion de la biodiversité.

 

C’est un chiffre qui vient nous rappeler, tous les deux ans, l’ampleur dramatique de la perte de biodiversité. Entre 1970 et 2016, les populations mondiales de vertébrés – oiseaux, poissons, mammifères, amphibiens et reptiles – ont décliné en moyenne de 68 %, révèle le Fonds mondial pour la nature (WWF). L’organisation publie, jeudi 10 septembre, la mise à jour de son « indice planète vivante » (IPV), à l’occasion de la treizième édition de son rapport sur l’état de la biodiversité.

 

Calculé par la Société zoologique de Londres, l’IPV a pris en compte cette année les données scientifiques concernant 20 811 populations représentant 4 392 espèces d’animaux. « Ce chiffre témoigne d’un déclin spectaculaire des populations de vertébrés sauvages en moins de cinquante ans, souligne Véronique Andrieux, la directrice générale du WWF France. Il doit résonner tout particulièrement cette année, alors que les racines de la pandémie de Covid-19 sont liées à notre modèle de production et de consommation et à la crise écologique. »

 

Les vertébrés représentent moins de 5 % des espèces animales connues, mais sont les plus étudiés et les mieux suivis. « L’IPV fait partie des indicateurs qui font référence, confirme Florian Kirchner, responsable du programme espèces au sein du comité français de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN). La liste rouge s’intéresse aux espèces les plus proches de l’extinction, mais avec l’IPV, on se rend compte qu’un grand nombre d’espèces, même communes, connaissent un déclin significatif. Il prouve à quel point l’érosion de la biodiversité est profonde. »

 

En savoir plus...

 

Pour d’amples informations, bien vouloir télécharger le rapport ci-dessous :

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