Dans quelques mois, la République démocratique du Congo va accueillir les travaux préparatoires de la vingt-septième conférence des parties sur le climat (COP27). Bien que le pays ait obtenu l’adhésion de la majeure partie des Etats, notamment l’Italie, la Grande Bretagne et l’Egypte pour l’organisation de ces travaux, la question reste de savoir si la ville province de Kinshasa a réuni toutes les conditions pour assumer une telle responsabilité. Le pays a-t-il les infrastructures nécessaires pour abriter ce grand rendez-vous ?
Clôture des travaux de la COP26 à Glasgow.
La société civile environnementale pense que cette réunion sera une occasion de montrer au monde entier en quoi la RDC est le pays-solution à la crise climatique planétaire et qu'elle mérite une compensation.
« A notre niveau, nous avons pensé que c’est une très belle initiative pour la RDC en tant que pays-solution. Nous occupons aujourd’hui des forêts primaires et d’autres valeurs. A ce jour, c’est le bassin du Congo notamment les forêts de la RDC qui restent l’espoir de l’humanité en termes de puits de carbone», a déclaré Josué Aruna, président de la SOCEARUCO, Sud Kivu.
Les acteurs de la société civile demandent par ailleurs l’implication de toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales et peuples autochtones pour la réussite de ces travaux.
« Ces assises ont une portée qui va essayer de réveiller la conscience collective. À partir du niveau communautaire jusqu’au niveau des décideurs politiques. Que tous, nous ayons l’intérêt de protéger d’abord nos forêts. C’est le moment ou jamais que la RD Congo doit prendre sa place de pays-solution», a-t-il ajouté.
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