Selon l’Organisation météorologique mondiale, le réchauffement de la planète devrait se poursuivre en raison des niveaux records de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.
Un incendie à Athènes, le mardi 3 août 2021. La Grèce a connu ses pires canicules ces dernières décennies. MICHAEL VARAKLAS / AP
Le dérèglement climatique n’offre aucun véritable répit. Bien que les températures moyennes mondiales aient temporairement baissé l’an dernier, 2021 reste l’une des sept années les plus chaudes jamais enregistrées. Les sept dernières années font toutes partie de ce funeste classement, selon le bilan définitif de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), publié mercredi 19 janvier. Le réchauffement de la planète devrait se poursuivre, avertit l’agence onusienne, en raison des niveaux record de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère, dus aux activités humaines et en particulier à la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).
Cette situation est d’autant plus exceptionnelle que 2021 a été marquée par deux épisodes de La Niña, un refroidissement des eaux de surface dans le centre et l’est du Pacifique équatorial qui diminue la température globale de la planète. « L’année 2021 a été plus chaude que celles qui ont subi l’influence de La Niña dans un passé récent », indique le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, en précisant que le réchauffement de long terme d’origine humaine est désormais « bien plus marqué » que la variabilité causée par des facteurs climatiques naturels.
En 2021, la température moyenne sur la planète était supérieure d’environ 1,1 0C à l’époque préindustrielle (1850-1900). Cette valeur dépasse de 1 0C les niveaux préindustriels pour la septième année consécutive. Depuis les années 1980, chaque décennie est plus chaude que la précédente.
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