Selon un groupe de chercheurs qui réexaminent le traité régissant le commerce des espèces sauvages, les communautés locales devraient exercer un plus grand contrôle sur le commerce international des espèces sauvages afin de rendre ce secteur, qui représente plusieurs milliards de dollars, plus durable. Le traité va bientôt entrer dans sa cinquantième année.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été signée en mars 1973, mais n’a été mise en œuvre qu’en 1975. D’après l’initiative CITES at 50 (un projet s’intéressant à l’efficacité du traité), les cadres et structures dans lesquels le commerce intervient n’ont pas changé depuis et doivent être modernisés.
L’un des problèmes majeurs, selon Dr Dan Challender, membre du Programme sur le commerce d’espèces sauvages d’Oxford, est que la CITES adopte des propositions visant à limiter ou interdire le commerce sans prendre en considération l’impact que cela aura sur les communautés qui collectent les espèces concernées.
« Le plus souvent, les locaux ne sont pas consultés sur les propositions d’amendement des annexes », a-t-il dit à Mongabay lors d’une interview.
En savoir plus...