La rencontre entre les membres de Pulitzer Center et les jeunes professionnels du bassin du Congo a consisté en une série d’échanges et de discussions autour de la valeur ajoutée et de l’importance à préserver la forêt du Bassin du Congo. Sous le thème: “Exploitation forestière et pauvreté : la jeunesse, un facteur clé pour le changement ”, cette matinée de réflexion a été organisée en collaboration avec de l’Ong Green space network, le Ministère de l’Environnement et Développement durable, ainsi que de la société civile environnementale, ce mercredi 05 avril à Kinshasa.
« Les jeunes d’aujourd’hui sont les acteurs clés du changement. Nous voulons voir cette jeunesse agir et prendre des engagements surtout sur des questions forestières puisque ce sont des questions d’actualité. Nous avons compris que les jeunes ne sont pas suffisamment informés, voilà pourquoi ils ne sont pas en possession des opportunités qui s’offrent à eux dans ce secteur. Il y’a ceux-là aussi qui sont déjà impliqués mais ils n’ont pas un soutien convenablement pour leurs projets ou activités », a déclaré Roliane Kayiba, coordonnateur de green Space Network
La thématique du jour est un extrait tiré de l’enquête journalistique intitulé : “ Le bois de la pauvreté”, produit et publié par Environews RDC. Cette enquête met en lumière des violations des droits de l’Homme et les illégalités commises par les entreprises chinoises dans les provinces de l’Equateur et de la Tshuapa, au nord-ouest de la République démocratique du Congo.
« Nous avons découvert dans notre enquête que ces entreprises ne disposent pas de plans d’aménagement de leurs concessions forestières telle que la loi l’oblige. Ces entreprises exploitent même dans les cimetières considérés comme des lieux sacrés. Elles ont coupé des arbres hôtes à chenilles et par conséquent impacté négativement sur la vie des communautés. Cette exploitation non respectueuse de l’environnement a privé les communautés de ramassage des chenilles et la chasse des gibiers, des activités qui contribuaient à leur petite économie. Aujourd’hui, ces communautés sont dans une précarité indescriptible. Voilà pourquoi les jeunes ont une responsabilité afin d’obtenir le changement de tout ça », a renseigné le journaliste d’investigation, Alfred Ntumba.
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