Vingt pour cent de la superficie terrestre mondiale est dégradée dans une certaine mesure. En Afrique, on estime que les deux tiers des terres productives sont dégradées, impactant la capacité de produire de la nourriture pour des centaines de millions de personnes, les rendant ainsi plus vulnérables que jamais aux changements climatiques rapides.
Les ressources saines de la terre, comprenant le sol, l’eau et la biodiversité, fournissent des services tels que la nourriture, les combustibles, les fibres, l’eau propre et d’autres matières premières qui permettent notre bien-être et nos moyens de subsistance.
La restauration des terres dégradées est cruciale pour lutter contre la désertification, le changement climatique et la perte de biodiversité.
C’est pourquoi la restauration des terres dégradées a été largement discutée et soutenue à l’échelle mondiale et continentale. La Décennie des Nations Unies pour la Restauration des Écosystèmes 2021-2030 vise à mobiliser autour du mouvement Devenons la #GénérationRestauration.
Les nations africaines ont démontré leur engagement envers la restauration des terres à travers des objectifs à grande échelle, tels que l’Initiative pour la Restauration des Paysages Forestiers Africains (AFR 100) dans le cadre du Défi de Bonn, et la Grande Muraille Verte, qui vise à restaurer 100 millions d’hectares à travers le continent d’ici 2030.
La restauration des écosystèmes se produit sur un continuum, de la réduction des impacts à la restauration écologique où les écosystèmes indigènes se rétablissent complètement. Dans les paysages, la restauration peut inclure de nombreuses pratiques, souvent (mais pas toujours) en incluant les arbres.
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