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Rapport - CONFÉRENCE DES DIRECTEURS EXÉCUTIFS DES AIRES PROTÉGÉES : L'impact du COVID-19 sur les opérations et les programmes relatifs aux aires protégées Actes de la première conférence des Dirigeants des aires protégées en Afrique
Bien vouloir télécharger le rapport de la réunion ci-dessous:
La toute première réunion des responsables des agences de protection des aires protégées en Afrique s'est tenue les 22 et 23 avril 2020 par vidéoconférence. En février 2020, juste au moment où l'AWF et l'UICN-CMAP finalisaient leurs plans pour accueillir les dirigeants des organismes chargés des aires protégées en Afrique à Nairobi afin de discuter de questions d'intérêt commun, l'épidémie de coronavirus a frappé, et ce peu après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a eu déclaré une pandémie.
Des dispositions de grande ampleur visant à minimiser les infections et à contrôler la propagation de la pandémie ont été prises à la hâte. Des restrictions de voyage, une distanciation sociale, l'annulation ou le report des événements, des confinements partiels ou complets et d'autres mesures ont été décrétés. Les installations destinées aux visiteurs dans les aires protégées ont été fermées, les lieux de travail ont été fermés et les chaînes d'approvisionnement mondiales, régionales et nationales ont été perturbées, ce qui a affecté les activités quotidiennes. Un plan visant à réunir les directeurs exécutifs des aires protégées afin de discuter de la manière de faire face au COVID-19 a été proposé. Un questionnaire a été élaboré et diffusé, ainsi qu'une invitation à participer à une conférence virtuelle à l'effet d'échanger sur les enseignements tirés de l'impact et des mesures prises, et pour mieux se préparer aux futures pandémies et autres urgences.
Des représentants de toutes les régions d'Afrique - Afrique australe, orientale, centrale, occidentale et septentrionale - ont participé à la réunion.
Dans son discours d'ouverture, M. Kaddu Sebunya, le directeur général de l'AWF, a déclaré que la conférence offrait une occasion aux directeurs exécutifs des aires protégées en Afrique et à la communauté de la conservation de travailler en collaboration afin de créer et de définir de nouvelles voies pour la conservation en Afrique, et une opportunité pour repenser l’avenir de la nature et des économies africaines. Il a fait observer que le COVID-19 avait mis en évidence les nombreuses faiblesses structurelles des économies africaines, en mettant à rude épreuve les systèmes de santé et d'autres services fondamentaux tels que l'eau et la sécurité alimentaire, tout en révélant à quel point la biodiversité et les écosystèmes étaient essentiels pour la santé de l'humanité et pour réduire la probabilité de futures pandémies. Il a également souligné la nécessité d'entrer dans une phase de convergence entre les différents secteurs où la nature occupe une place centrale. Il a souligné l'engagement de l'AWF à poursuivre sa collaboration avec les acteurs concernés et à assurer un leadership essentiel à l'effet de relever les nouveaux défis.
L'ancien président Mkapa, administrateur de l'AWF et orateur principal, a déclaré que la réunion ne pouvait pas avoir lieu à un meilleur moment pour la conservation et l'humanité, alors que le monde connaît une pandémie sans précédent qui a eu un impact négatif sur les vies, les moyens de subsistance et les économies, y compris dans le secteur de la conservation. Il a souligné la nécessité de commencer à considérer la nature comme notre police d'assurance contre la maladie et la faim, devant par conséquent être placée au centre des économies durables et résilientes pour l'avenir. Il a déclaré que le COVID-19 était révélateur des faiblesses et des années de sous-investissement dans des secteurs tels que la sécurité alimentaire et la nutrition, la santé et l'eau, mettant à nu les conséquences du fait de négliger la nature et de penser que la santé humaine et le développement économique s'en distinguent. Il a affirmé que la pandémie était l'occasion d'affirmer le bien-fondé économique des aires protégées et a déclaré que l'avenir exigeait une plus grande harmonie entre la nature et le développement. Faisant observer que la crise du COVID-19 survient à un moment décisif dans le débat sur la conservation, il a exhorté les dirigeants des aires protégées à veiller à ce que la conservation ne se fasse pas au détriment de ceux chargés de préserver la nature.
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