Utilisation des cookies : Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web pour vous et pour pouvoir l'améliorer continuellement. En continuant à utiliser le site web, vous acceptez l'utilisation de cookies.
Banque Mondiale - RDC : La valeur des forêts sur pied de la RDC est estimée à 6 400 milliards de dollars, avec une valeur locative annuelle estimée à 383 milliards de dollars à …
L'amélioration de la gestion et de la conservation pourrait, d'ici à 2030, augmenter la valeur des services écosystémiques forestiers de la RDC de 1,76 milliard de dollars par an8 par rapport au scénario BAU, et de 3,8 milliards de dollars par an d'ici à 2050. Une comparaison des valeurs actuelles nettes des coûts et des bénéfices montre que pour chaque dollar investi aujourd'hui dans la reconstitution des paysages et des forêts, la RDC devrait engranger 15 dollars de bénéfices d'ici à 2050. En savoir plus…
Bien vouloir télécharger le rapport en Français et en anglais ci-dessous:
Le couvert forestier de la RDC a une grande incidence sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux. La valeur des 143 millions d'hectares de forêts sur pied de la RDC est estimée à 6 400 milliards de dollars, avec une valeur locative annuelle estimée à 383 milliards de dollars à un taux d'escompte de 6 %. En outre, les forêts de la RDC peuvent générer une valeur estimée entre 223 milliards et 398 milliards de dollars par an grâce au carbone stocké et aux services écosystémiques associés (y compris les solutions fondées sur la nature) nécessaires pour atténuer les effets des catastrophes et renforcer la résilience des communautés de la RDC. Cette estimation se réfère tant aux bénéfices locaux que mondiaux, y compris la production de bois, les services forestiers non ligneux et la valeur mondiale du stockage du carbone. Dans le cadre des politiques actuelles, le taux de déforestation est estimé à 6 %, ce qui, d'ici à 2030, entraînera une perte de 4,75 milliards de mégatonnes d'équivalent CO2 stockées dans ces paysages. Si l'on considère uniquement le secteur de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCF), si la RDC perd encore 57 millions d'hectares de forêts, la superficie restante ne suffira plus à compenser les propres émissions de la RDC issues du secteur UTCF. Cela signifie qu'avec la perte de 40 % de son étendue actuelle, le secteur UTCF de la RDC devient une source nette de carbone et non plus un puits. Le coût total pour le monde d'une telle perte de stock de carbone — et donc de la capacité des forêts à fournir des services de séquestration du carbone — serait d'environ 95,3 milliards de dollars, sur la base d'un prix fictif du carbone de 75 dollars la tonne et d'un taux d'escompte de 6 %.
Pour garantir la gestion durable de ses forêts et la protection de ses tourbières, la RDC doit donner la priorité à la conservation et à la restauration de ses paysages forestiers dégradés en établissant des priorités et en gérant ses concessions forestières de manière plus intégrée afin de garantir le maintien des services écosystémiques, tout en augmentant le nombre d'emplois dépendant de la forêt. L'amélioration de la gestion et de la conservation pourrait, d'ici à 2030, augmenter la valeur des services écosystémiques forestiers de la RDC de 1,76 milliard de dollars par an8 par rapport au scénario BAU, et de 3,8 milliards de dollars par an d'ici à 2050. Une comparaison des valeurs actuelles nettes des coûts et des bénéfices montre que pour chaque dollar investi aujourd'hui dans la reconstitution des paysages et des forêts, la RDC devrait engranger 15 dollars de bénéfices d'ici à 2050.