Soutenu par Alassane Ouattara, l’ancien ministre ivoirien des eaux et forêts Alain-Richard Donwahi dénonce une « grotesque campagne d’intoxication ».
L’ancien ministre ivoirien Alain-Richard Donwahi, élu président de la COP15, au Sofitel Hôtel Ivoire, à Abidjan, le 11 mai 2022. SIA KAMBOU / AFP
« Quel défi ! », s’est exclamé Alain-Richard Donwahi dans un bref discours de remerciements peu après son élection, sans adversaire et par acclamation des délégués, à la présidence de la quinzième session de la Conférence des parties de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (COP15), à Abidjan.
Au lancement officiel des travaux de la convention, mercredi 11 mai, l’Ivoirien a pris le relais du ministre indien de l’environnement et du climat, Bhupender Yadav, pour une durée de deux ans. Sa désignation a été poussée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, qui a loué, devant les représentants des Etats membres, les « compétences » et « l’expérience » de son ancien ministre des eaux et forêts… alors même que ce dernier est empêtré dans une affaire qui fait grand bruit en Côte d’Ivoire.
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Alain-Richard Donwahi a été évincé du gouvernement lors du remaniement du 20 avril. Quelques jours plus tard, le mensuel Jeune Afrique révélait qu’une procédure judiciaire avait été confiée en janvier à la Cour de cassation pour faire la lumière sur un vaste trafic de bois précieux dont les ramifications remontaient jusqu’au cabinet de M. Donwahi, alors ministre.
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