La dégradation des terres n’est pas une fatalité mais le monde doit agir rapidement pour inverser les dégâts, ont déclaré des dirigeants politiques mondiaux lors de la 15ème session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
La COP15 a lancé un appel à l’action face à la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations.
La conférence s’est engagée à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres contre les impacts du changement climatique et la lutte contre l’escalade des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt.
La société civile centrafricaine regroupée au sein de la plateforme pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles et de l’Environnement (GDRNE) a formulé les recommandations suivantes à la suite de la tenue de cette Conférence :
Aux partenaires techniques et financiers, notamment le système des Nations Unies, l’Union européenne, le G7, le G20, le Japon et les Etats-Unis :
Appuyer techniquement et financièrement toutes les initiatives des pays vulnérables touchés par les effets de la dégradation des terres, de la sécheresse et des changements climatiques en tenant compte de leur ampleur, sévérité, intensité et spécificité.
A l’Union européenne en particulier :
De maintenir et consolider le partenariat stratégique établi à tous les niveaux afin de rendre opérationnel les différents accords et conventions relatifs à la lutte contre la dégradation des terres et la sécheresse, au changement climatique et à la protection des forêts, notamment l’APV/FLEGT.
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