Réunion extraordinaire de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique et Réunions des Parties aux Protocoles de Cartagena et de Nagoya

La réunion a été officiellement ouverte lundi 16 novembre 2020 avec la présentation du projet de budget. Les Parties disposaient de 72 heures pour soumettre leurs objections par écrit. Au cas où aucune objection n’était soulevée, le budget allait être considéré comme adopté. Jeudi 19 novembre 2020, la Présidente de la CdP 14, Yasmine Fouad, Ministre de l’Environnement de l’Égypte, a annoncé une brève suspension de la réunion jusqu’au 25 novembre 2020 pour permettre de nouvelles consultations entre les Parties afin d’examiner une objection écrite.

 

Après une autre «  procédure de silence  » de 48 heures, la Présidente Fouad a annoncé, vendredi 27 novembre 2020, l’adoption réussie du budget et a clos la CdP extraordinaire par une déclaration écrite.

 

Trois protocoles ont été adoptés dans le cadre de la Convention. Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (janvier 2000, Montréal, Canada) traite du transfert, de la manipulation et de l’utilisation sans danger des organismes vivants modifiés (OVM) susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la diversité biologique, en tenant compte de la santé humaine, avec un accent particulier sur les mouvements transfrontières. Entré en vigueur le 11 septembre 2003, il compte actuellement 173 Parties. Le Protocole de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation, additionnel au Protocole de Cartagena sur la biosécurité (octobre 2010, Nagoya, Japon), prévoit des règles et des procédures internationales en matière de responsabilité et de réparation pour les dommages causés à la biodiversité par les OVM. Il est entré en vigueur le 5 mars 2018 et compte aujourd’hui 48 Parties.

 

Le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages (octobre 2010, Nagoya) définit un cadre international pour le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, y compris par un accès approprié aux ressources génétiques et le transfert des technologies pertinentes, en tenant compte de tous les droits relatifs à ces ressources et technologies, et par un financement approprié, contribuant ainsi à la conservation de la biodiversité et à l’utilisation durable de ses composantes. Il est entré en vigueur le 12 octobre 2014 et compte actuellement 128 Parties.

 

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