Ceci est une synthèse du discours prononcé par le Secrétariat de la RdP19

Bien vouloir télécharger le discours ci-dessous :

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Excellences, collègues, partenaires,

En sa qualité de président du PFBC et du bureau exécutif du CAFI, l'Allemagne souhaite saisir cette occasion pour souligner son engagement à poursuivre une collaboration fructueuse avec nos partenaires d'Afrique centrale et toutes les parties prenantes de la région.

• Nous savons tous que les forêts d'Afrique centrale sont vitales pour notre survie sur cette planète. Telle est la raison de notre présence ici.

• Nous sommes conscients que nous avons une responsabilité historique. Les forêts d'Afrique centrale font partie des dernières régions du monde à absorber plus de carbone qu'elles n'en émettent. Il nous incombe donc de préserver ces puits de carbone avant qu'ils ne deviennent des sources d'émissions, mais nous avons aussi l'occasion unique de le faire. Ensemble, nous devons saisir cette opportunité !

• L'Allemagne n'attache pas seulement de l'importance au CO2, aux forêts et à la biodiversité. Au contraire, nous considérons le monde de manière holistique et nous nous concentrons sur le bien-être des personnes et sur la manière d'améliorer leurs moyens de subsistance.

• Pour ce faire, nous avons créé des organisations pour structurer notre dialogue et améliorer notre collaboration : Le PFBC et le CAFI en sont deux exemples marquants.

• Toutefois, le dialogue seul ne suffit pas, c'est pourquoi nous soutenons la mise en œuvre de projets pour obtenir des changements concrets sur le terrain.

• Pour rendre possible la mise en œuvre de ces programmes, nous avons pris des engagements financiers dans l'esprit du Fair Deal, traduits dans la déclaration de la COMIFAC et les engagements de Glasgow et plus spécifiquement dans les lettres d'intention que nous avons signées à travers le CAFI avec le Gabon, la République du Congo et la République démocratique du Congo jusqu'à présent.

• Parmi les exemples de ces projets, citons notamment :
• un programme de certification forestière de 7 M $ ici au Gabon, qui vise à réduire les émissions tout en créant des emplois et en développant un secteur forestier durable et productif, par la certification et la lutte contre l'exploitation illégale des forêts.
• un programme de 15 M $ en République démocratique du Congo pour aider les petites et moyennes entreprises agricoles à adopter des pratiques agricoles durables afin de gérer les savanes et les forêts dégradées, tout en augmentant leurs récoltes.
• un programme de 7 M $ en République du Congo, qui vise la création de 2 500 ha de plantations agroforestières à Brazzaville et à Pointe Noire pour produire du bois énergie, co-fondant un projet plus important de 30 M $ du Fonds vert pour le climat.
• un programme de soutien de 2 millions de dollars en RDC, pour renforcer les capacités des populations autochtones et des communautés locales à participer à la gestion des ressources naturelles.

Sur le plan collectif, nous avons réalisé des progrès :

• Nous constatons des tendances à la baisse de la déforestation et de la dégradation des forêts.
• Nous constatons une plus grande sensibilisation, des engagements plus importants.
• Nous avons même pu payer pour des réductions d'émissions, une première en Afrique, dans ce même pays, au Gabon, ce qui n'a été possible que grâce aux efforts et à l'engagement sans relâche du ministre Lee White et du peuple gabonais.

Mais collectivement, nous avons encore un long et difficile chemin à parcourir.

Et permettez-moi d'être clair : nous ne pouvons réussir que de manière collective.

Pour ce faire, nous avons besoin de plus d'échanges et de plus de collaboration sur toutes les questions et tous les sujets. Cette réunion des parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, et en particulier cette plénière, est une excellente plateforme pour favoriser cet échange. Je tiens à remercier le facilitateur, le Dr Christian Ruck et son équipe pour avoir joué leur rôle.

Maintenant, c'est à nous tous de faire notre part, et plus efficacement que jamais. Il est évident que nous avons besoin de plus de tout.

• More noise and awareness raising from Civil Society.
• Plus d'ambition pour des réformes de la part de nos partenaires dans la région.
• Des données et des preuves plus nombreuses et de meilleure qualité de la part de la communauté scientifique et académique afin d'accroître l'efficacité et l'efficience des interventions.
• Plus d'investissements et de réformes en faveur de pratiques durables dans le secteur privé.
• Un soutien technique et politique plus important et de meilleure qualité de la part des membres des collèges multilatéraux et des ONGI.
• Plus de sensibilisation de la part de la société civile.
• Soyez assurés qu'en tant que donateurs, nous ferons notre part. Nous aiderons ceux qui le souhaitent, accélérerons les processus et apporterons notre soutien.
• C'est pourquoi l'esprit du Fair Deal doit survivre après Glasgow. Glasgow n'était qu'une première étape dans notre effort commun pour sauver les fonctions de carbone et de biodiversité de la forêt du bassin du Congo, tout en augmentant les moyens de subsistance des populations du bassin du Congo.
• C'est pourquoi l'Allemagne ne s'arrête pas à Glasgow. Nous sommes fiers d'annoncer une contribution supplémentaire de 45 millions d'euros au Fonds fiduciaire du CAFI pour :

• Encourager la bonne gestion des forêts et
• Étendre potentiellement le partenariat au-delà des trois premiers pays (Congo, RDC et Gabon).

• Nous espérons que cette nouvelle promesse incitera la communauté des donateurs à se joindre à nous pour que nous puissions ensemble accroître notre ambition et saisir cette opportunité historique.
• Avant de quitter la scène, je voudrais me tourner vers son Excellence, le Ministre Michael Moussa-Adamou, Ministre des Affaires étrangères du Gabon, et remercier la République gabonaise pour son hospitalité et son leadership en matière de durabilité environnementale et de gestion des forêts.

Excellences, partenaires - merci.

• En ce qui concerne le Panel politique de haut niveau de clôture de la RdP 19 du PFBC, le 8 juillet 2022 à Libreville, en présence du président actuel de la COMIFAC, Jules Doret Ndongo, j'ai le plaisir de proposer à la plénière de l'Assemblée générale du PFBC la création d'une Task Force Finances chargée de développer les éléments clés du débat politique sur un concept de financement durable à long terme des services écologiques des forêts et des tourbières du Bassin du Congo - conformément à la "Déclaration de la COMIFAC" de septembre 2021 à Berlin (le "Fair Deal"). Je suis heureux que ce projet soit soutenu par certains partenaires.