Au nombre des activités ayant ponctué la célébration de la semaine africaine du climat en cours, des conférences sur des thématiques aussi variées qu’intéressantes. L’une d’elle a d’ailleurs réuni des experts qui ont édifié l’assistance sur la question de la corrélation entre les changements climatiques et les mouvements de populations, pour ne pas dire, des migrations : il a donc fallu situer le contexte.
Parmi les experts, Hind Aïssaoui Bennani, Spécialiste en Migration, Environnement et Changement Climatique. Pour débattre de cette question transversale, elle dira : « on a parlé de la collaboration transfrontalière pour mieux relever le défi relatif aux changements climatiques sur le continent africain. La question de la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, et de la dégradation environnementale et des catastrophes ».
Les catastrophes naturelles, le manque de pâturage pour le bétail, les tremblements de terre et les inondations pour ne citer que ces facteurs peuvent provoquer les mouvements des populations qui ne sont pas sans conséquences. « Les problèmes qui sont rencontrés sur le terrain, c’est des personnes qui souhaitent rester sur leur territoire d’origine et qui n’ont pas les moyens de rester, des personnes qui souhaitent bouger mais qui n’ont pas les moyens de bouger. Donc nous on est là pour les accompagner parce qu’on dit à l’OIM que la migration ou la mobilité humaine en général, est une stratégie d’adaptation au changement climatique », a reconnu la spécialiste Hind Aïssaoui Bennani.
Les acteurs de tous les domaines de compétence concernés par la question devront donc mutualiser leurs énergies pour des solutions durables ; ce qui est selon Hind Aïssaoui Bennani et les siens, en phase d’être fait avec cette démarche: « notre approche c’est de faire en sorte que la mobilité humaine soit au cœur des discussions sur le changement climatique, et qu’elle soit aussi reconnue comme une stratégie d’adaptation au changement climatique, tout en développant des solutions à l’attention des communautés d’origine ou hôte, avec les migrants ».
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