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Sept raisons de partir à la découverte du Rwanda (quand ce sera possible) – Le Figaro
Montagneux, luxuriant, lacustre, le «pays des mille collines» est une enclave de verdure en Afrique de l’Est. Sélection d’expériences coup de cœur, de sites incontournables et de parcours hors des sentiers battus.
L’année dernière, ce petit pays de 12 millions d’habitants a attiré 1,7 million de touristes, selon les chiffres de l’organisme gouvernemental Rwanda Development Board. Deuxième nation la plus sûre d’Afrique, elle enregistre une croissance économique parmi les plus rapides du continent, avec plus de 8% en 2019.
Peu touché par le Covid-19 en comparaison avec d’autres pays du continent, le Rwanda s’apprête à se déconfiner progressivement avec l’espoir d'accueillir des touristes jusqu’à l’automne, la période idéale pour un voyage sur son territoire. Dès le 14 juillet, Brussels Airlines rouvrira sa route vers Kigali, à raison de trois vols par semaine. Voici nos suggestions pour goûter les nombreux trésors du pays.
Observer les gorilles dans le Parc national des volcans
À cheval entre la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le nord-ouest du Rwanda, ce vaste territoire protégé abrite cinq des huit volcans de la chaîne des Virunga. Culminant entre 2 000 et 4 000 mètres d’altitude, ces géants toisent un luxuriant paysage forestier, habité par les derniers gorilles de montagnes au monde. Aussi rare qu’exceptionnelle, la rencontre avec les plus grands primates de la création se mérite ! Comptez au minimum deux heures de marche en compagnie d'un ranger expérimenté pour gravir les pentes raides et glissantes du parc national, entre ronces et orties, avant d’approcher l’une des vingt familles recensées. Patience, la récompense est à la hauteur de la difficulté.
Pour ne pas perturber les singes, les voyageurs ne peuvent observer les animaux que pendant une heure, pas une minute de plus. La fréquentation est, quant à elle, régulée par un permis très convoité et très cher, mais c’est le prix de l’exception : 1 500 dollars par personne et pour 80 touristes par jour maximum. La seule solution pour limiter l’impact humain sur une espèce menacée d’extinction. Car, à la fin des années 1960, ces primates des montagnes ont failli disparaître. C’était sans compter le combat de la scientifique américaine Dian Fossey, qui a lutté sans relâche contre les braconniers pour leur survie. Elle fut assassinée au milieu de ses protégés, en 1985. Il est possible de se recueillir là où elle repose, avec ses amis, dans l’infini moutonnement des collines qui borde l’horizon.