Conservation : Spoliation de plus de 1000 hectares des terres du Parc national des Virunga - ENVIRONEWS-RDC

Chaque jour qui passe, la pression sur les aires protégées de la République démocratique du Congo ne cesse de s’accentuer. Le parc national des Virunga vient de voir une fois de plus, ses terres attribuées illégalement par les chefs coutumiers. Le constat a été fait ce lundi 12 septembre, par la délégation du CorPPN, venue de Kinshasa.

« La loi 014 interdit aux gens de construire dans le parc. Nous avons appris qu’il y a des constructions en dur. Nous avons constaté et nous allons faire rapport au gouverneur qui va prendre des mesures conservatoires. Et nous allons procéder à la démolition selon l’ordre de la hiérarchie », a indiqué Général Major Massi Bamba Albert, commandant du CorPPN.

 

Cette descente fait suite à la réunion du Conseil de sécurité provincial élargi, du vendredi 9 septembre 2022. Le commandant CorPPN délégué par le DG ai de l’ICCN, Olivier Mushiete, a conduit la commission mixte de vérification de la spoliation de ce grand parc, dans le secteur sud, sur le site de Nzulo, en territoire de Masisi

« La  commission mixte a effectivement constater des constructions illégales, plus d’une centaine des maisons, des carrières d’exploitation des sables et des champs de culture vivrières confirment la violation de la loi 14 relative à la conservation de la nature par les sois disant propriétaires des terres qui sont en réalité l’ombre des vrais envahisseurs constitués des opérateurs économiques et quelques autorités politico-administratives, judiciaires et militaires de la province », peut-on lire dans une communication parvenue à Environews RDC.

 

En effet, cette descente a été effectuée sur la route principale Goma – Saké entre deux bornes. Et, sur la piste allant vers le village Nzulo au bord du Lac Kivu. Le constat est tel que près de 1 110 hectares de cette aire protégée ont été envahis.

 

Aux chefs de terres qui attribuent illégalement les terres, le général Bamba les appelle au respect strict des lois de la République. « L’Etat reste l’Etat. Ils doivent cesser, c’est illégal. La terre appartient à l’Etat et non aux chefs », a ajouté le Commandant du CorPPN.

 

Par ailleurs, à l’issue de cette vérification des mesures importantes s’imposent conformément à l’article 25 de la loi 14/ 003 précitée pour assurer la restauration de l’intégrité des limites du Parc national des Virunga.

 

Chaque jour qui passe, la pression sur les aires protégées de la République démocratique du Congo ne cesse de s’accentuer. Le parc national des Virunga vient de voir une fois de plus, ses terres attribuées illégalement par les chefs coutumiers. Le constat a été fait ce lundi 12 septembre, par la délégation du CorPPN, venue de Kinshasa.

 

« La loi 014 interdit aux gens de construire dans le parc. Nous avons appris qu’il y a des constructions en dur. Nous avons constaté et nous allons faire rapport au gouverneur qui va prendre des mesures conservatoires. Et nous allons procéder à la démolition selon l’ordre de la hiérarchie », a indiqué Général Major Massi Bamba Albert, commandant du CorPPN.

Cette descente fait suite à la réunion du Conseil de sécurité provincial élargi, du vendredi 9 septembre 2022. Le commandant CorPPN délégué par le DG ai de l’ICCN, Olivier Mushiete, a conduit la commission mixte de vérification de la spoliation de ce grand parc, dans le secteur sud, sur le site de Nzulo, en territoire de Masisi

« La  commission mixte a effectivement constater des constructions illégales, plus d’une centaine des maisons, des carrières d’exploitation des sables et des champs de culture vivrières confirment la violation de la loi 14 relative à la conservation de la nature par les sois disant propriétaires des terres qui sont en réalité l’ombre des vrais envahisseurs constitués des opérateurs économiques et quelques autorités politico-administratives, judiciaires et militaires de la province », peut-on lire dans une communication parvenue à Environews RDC.

 

En effet, cette descente a été effectuée sur la route principale Goma – Saké entre deux bornes. Et, sur la piste allant vers le village Nzulo au bord du Lac Kivu. Le constat est tel que près de 1 110 hectares de cette aire protégée ont été envahis.

 

Aux chefs de terres qui attribuent illégalement les terres, le général Bamba les appelle au respect strict des lois de la République. « L’Etat reste l’Etat. Ils doivent cesser, c’est illégal. La terre appartient à l’Etat et non aux chefs », a ajouté le Commandant du CorPPN.

 

Par ailleurs, à l’issue de cette vérification des mesures importantes s’imposent conformément à l’article 25 de la loi 14/ 003 précitée pour assurer la restauration de l’intégrité des limites du Parc national des Virunga.

 

En savoir plus...

 

Retour

Actualités des partenaires

Archive des Actualités des Partenaires