L’ATIBT dans la presse européenne : une conférence de presse sur la gestion durable des forêts du bassin du Congo

Mardi 15 mars, l’ATIBT a organisé via Zoom une conférence de presse sur le bois tropical et la gestion durable des forêts, dans l’optique de la Journée Internationale des Forêts lundi 21 mars.

 

 

Caroline Duhesme a animé cette conférence de presse, à laquelle ont participé Benoît Jobbé-Duval, directeur général de l’ATIBT, Françoise van de Ven, présidente de l’ATIBT ainsi que Edwige Eyang-Effa et Norbert Gami, porte-parole du collectif Fair&Precious. Ces derniers ont ainsi pu promouvoir les bénéfices tant socio-économiques qu’environnementaux d’une bonne gestion des forêts tropicales.

 

Une quinzaine de journalistes de différents pays ont participé à cette initiative. Ils étaient issus aussi bien de médias spécialisés que de médias généralistes et grand public. Côté français, Bois Mag et Le Moniteur étaient présents, de même que des journalistes de l’Obs, du Monde des Échos et du Figaro. Des journalistes des Pays-Bas, d’Italie, d’Espagne et d’Allemagne ont également participé.

 

L’ATIBT a commencé cette conférence de presse en rappelant le rôle clef que jouent les forêts, et plus particulièrement les forêts tropicales, dans l’atténuation du changement climatique et la régulation du climat, en tenant lieu de « poumon » de la planète. Elle a aussi mis en avant l’importance du secteur forestier dans le paysage social et économique des pays du bassin du Congo, 2e secteur d’emplois après l’État. Le message est clair : nous avons besoin de cette filière pour des raisons sociales, environnementales, et économiques, à condition de promouvoir et soutenir une gestion durable des ressources forestières, ce que promeut notre Association depuis les débuts de la certification dans le bassin du Congo.

 

Cette conférence surtout eu pour objectif de donner la parole aux deux porte-parole Fair&Precious (collectif créé en 2016 et dont les 10 engagements s’alignent sur les ODD), que nous vous avons récemment présentés. Edwige Eyang-Effa et Norbert Gami ont mis en avant la pluralité des bénéfices d’une gestion forestière responsable, aussi bien en termes de protection de la faune et de la flore, que de prise en compte des communautés autochtones. Or, la mise en place de pratiques de gestion durable a un coût, et le bois issu de cette gestion n’est aujourd’hui pas payé à son juste prix et subit la concurrence déloyale du bois illégal. La question se pose alors : comment encourager les consommateurs, notamment européens, à consommer du bois tropical certifié ? Le message doit être clair, imagé : la récolte de bois dans le bassin du Congo s’apparente à de la cueillette, avec des taux de prélèvement très bas (1 à 2 arbres à l’hectare tous les 25/30 ans).

 

Nos messages sont maintenant de plus en plus précis, de plus en plus rôdés : il s’agit désormais de porter ces messages au plus grand nombre, pour que le bois tropical certifié ne souffre plus d’une réputation erronée. Les enjeux de communication sont considérables pour faire comprendre avec pédagogie que la gestion durable des forêts tropicales, loin des clichés sur la déforestation, préserve les forêts.

 

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