Négocier des accords mondiaux sur l'action climatique, la restauration de la biodiversité, le contrôle de la pollution plastique et sur d'autres crises environnementales n'est, dans le meilleur des cas, pas aisé - et 2021 en était loin.
Les vagues changeantes de cas de COVID-19, les repartitions inégales de vaccins et les restrictions de voyage ont continué de nuire aux efforts des pays pour parvenir à un accord, même au cours d'une année où les impacts du changement climatique ont fait des ravages dans le monde entier.
Mais 2021 a aussi été une année d'apprentissage. Les pratiques de réunion en ligne ont évolué. Nous avons eu des réunions «hybrides» impliquant à la fois des modes de travail en ligne et en présentiel, souvent en alternant les heures de démarrage des travaux alors que les délégués essayaient de jongler avec l'équité du fuseau horaire et les emplois de jour. Les incursions dans les réunions en mode présentiel ont fait des pas de géant lors du Congrès mondial de l'UICN, de la COP 22 de la Convention de Barcelone et de la Conférence de Glasgow sur le changement climatique.
Notre équipe du Earth Negotiations Bulletin explore les faits marquants et les faiblesses d'une année tumultueuse, y compris la popularité problématique des promesses de dons, les stratégies qui ont permis aux réunions en ligne de progresser et la reconnaissance croissante des inégalités en tant que problème environnemental. Alors que 2022 présente des jalons possibles pour les plastiques, la biodiversité, l'océan et les produits chimiques, il est plus important que jamais de tirer parti des leçons apprises.
