Préoccupation des scientifiques congolais sur la spoliation des zones humides du Pool Malebo - environews-RDC

Les zones humides, riches en biodiversité, font de plus en plus l’objet de spoliation dans les villes de la République démocratique du Congo. A Kinshasa par exemple, les zones humides du Pool Malebo sont sérieusement menacées. Certains scientifiques congolais renseignent sur ces occupations illicites par des particuliers sont responsables du dérèglement de cet écosystème puis ils y construisent des maisons au vu et au su de tous.

« Il faut revoir la géographie au niveau de Masina, Kingasani et Kimbanseke, vous comprendrez que ces habitants dépendent de ces espaces pour cultiver des légumes ou des aliments de première nécessité. C’est important pour nous d’avoir ces zones là afin de permettre à la ville de ne pas courir les risques graves liés à l’absence de ces milieux marécageux. L’autorité publique doit prendre le courage d’anticiper des études de terrain avant d’accorder l’autorisation de bâtir ou d’attribuer un titre immobilier », a rapporté Joël Ntumba, chercheur en étude et prévention des catastrophes naturelles.

 

Les zones humides côtières retiennent et stockent le carbone jusqu’à 55 fois plus vite que les forêts tropicales humides. Malebo à Kinshasa était réputé comme une vaste étendue réservée pour des cultures rizières avec une possibilité d’alimenter à grande échelle la capitale congolaise.

 

« Certaines espèces végétales, halieutiques et animales vivent dans ces zones inondées.  Ces espaces devraient être protégés davantage pour jouer un rôle de service écosystémique dont elles sont sensées jouer pour la ville, les humains et les autres êtres vivants. Ces zones constituent des réserves de la biodiversité et du cumule des gaz carbonés.  Ces zones sont des maternités pour plusieurs espèces aquatiques et non aquatiques de la région », a déclaré Corneille Ewanga, écologiste.

 

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