Utilisation des cookies : Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web pour vous et pour pouvoir l'améliorer continuellement. En continuant à utiliser le site web, vous acceptez l'utilisation de cookies.
Le Gabon poursuit une stratégie de développement à faible émission de carbone qui optimise les objectifs économiques tout en préservant les forêts et leurs écosystèmes. Le pays s’est donc engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2025 grâce à une utilisation durable des terres. La lutte contre la dégradation des forêts, souvent le résultat de l’exploitation forestière illégale, est essentielle pour réduire les émissions de carbone du Gabon, car cette dégradation représente 50 à 80 % des émissions totales du pays.
En septembre 2018, le président du Gabon S-E. Ali Bongo a annoncé que tous les permis d’exploitation forestière doivent être certifiés conformément aux nouvelles normes nationales d’ici 2022. Pour soutenir cette initiative, le programme de 7 millions de $ US pour l’« Amélioration de la gestion forestière : mise en œuvre d’un processus de certification à l’échelle nationale au Gabon » (Programme de certification forestière), une collaboration entre le Ministère gabonais des forêts, le Conseil national du climat et l’Agence française de développement, réunira les parties prenantes compétentes de l’administration publique et du secteur privé pour définir un nouvel ensemble de normes de certification à appliquer dans l’industrie forestière. En outre, une unité juridique nationale sera mise en place pour assurer le suivi du respect des procédures de certification, et son personnel recevra une formation juridique et donnera des conseils sur la surveillance et l’analyse des émissions.
Un deuxième programme de 5 millions de $ US intitulé « Expansion des aires protégées et optimisation de l’utilisation des terres pour la production de cultures vivrières au Gabon » mis en œuvre par le Ministère des forêts, le Ministère de l’agriculture et le Conseil national du climat avec le PNUD, s’attaquera au trafic transfrontalier de bois, en établissant 400 000 Ha de nouvelles zones forestières protégées dans les zones frontalières actuellement ouvertes à l’exploitation forestière. Le programme contribuera également à intensifier les cultures, à améliorer la sécurité alimentaire sans étendre la production dans les zones forestières à forte teneur en carbone. Dans le cadre de ce processus, des efforts seront déployés pour renforcer la capacité technique du Ministère de l’agriculture à réformer le secteur agricole et à participer aux processus nationaux d’aménagement du territoire, afin de s’assurer que les changements initiés sont soutenus par des structures institutionnelles et juridiques rigoureuses.