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Les titres de propriété aide-t-il réellement les fermiers les plus pauvres ? – mongabay
Selon un récent rapport de l’Institut Oakland, un groupe de réflexion politique basé en Californie, les entreprises et gouvernements encouragent la privatisation des terres dans le monde, dans le but de mettre la main sur des ressources à forte valeur économique.
Mais de telles mesures ne prennent pas en considération le fait que ces terres soient étroitement liées aux moyens de subsistance des communautés autochtones et locales, les privant ainsi d’une partie de leurs droits, déclare Frédéric Mousseau, auteur principal du rapport.
« [Pour] de nombreuses communautés dans le monde, les terres n’ont pas qu’une simple valeur économique », déclare Mousseau, directeur des politiques à l’Institut Oakland. Les espaces gérés de manière communautaire fournissent également du bois, des médicaments, du gibier et du poisson.
« Lorsque [les partisans de la privatisation] parlent de libérer la valeur économique des terres », ajoute-t-il, « ils ne prennent pas en compte ces autres valeurs ».
Dans ce rapport, des études de cas dans six pays montrent que les politiciens et les agences ont encouragé la création de titres fonciers dans le but de « libérer le potentiel économique » des terres communautaires et coutumières. Des exemples montrent comment des gouvernements, notamment celui du Brésil, réquisitionnent plus ou moins les terres, menaçant ainsi les réserves autochtones, et ce depuis les plus hautes instances de l’Etat.