Faites la connaissance de sept femmes qui sauvent la planète -unep

Les femmes jouent un rôle de premier plan dans la lutte contre certaines des plus grandes menaces environnementales auxquelles la planète fait face. Qu'il s'agisse des changements climatiques, de la perte de biodiversité, ou de la pollution. La Journée internationale des femmes, qui a lieu le 8 mars, est l'occasion de réfléchir à la contribution des femmes en tant que gardiennes de l'être humain et de la nature, défenseurs de l'environnement et des droits de l'homme et représentantes des intérêts de ceux dont la voix risque autrement de passer inaperçue.

 

Faites la connaissance de sept femmes extraordinaires qui utilisent leur influence pour sauvegarder la planète.

 

Nzambi Matee n'a pas besoin de parachute.

 

L'omniprésence des sacs en plastique dans les rues de Nairobi, au Kenya dérangeait vraiment Nzambi Matee  "Le plastique est un matériau qui est mal utilisé et mal compris", explique l'ancienne ingénieur. "Le potentiel est énorme, mais la façon dont le plastique est traité après utilisation peut être désastreuse."

 

Nzambi Matee est la fondatrice de Gjenge Makers, une entreprise qui utilise du plastique mis en décharge pour produire des briques. Elle a mis au point une machine qui comprime un mélange de plastique et de sable pour en faire des briques solides, à la fois plus légères et plus durables que le ciment. Utilisée pour construire des passerelles, son entreprise produit aujourd'hui 1 500 pavés par jour, tout en réduisant la quantité de déchets plastiques dans les rues et les décharges.

 

À écouter Nzambi Matee tout cela peut paraître simple, mais le développement de la technologie pour produire les briques a demandé un an de son temps et a exigé qu'elle quitte son emploi dans une compagnie pétrolière kenyane, un geste qu'elle compare à un saut depuis une falaise sans parachute. Mais finalement, elle se demande aujourd'hui : "N'est-ce pas ainsi que l'on accompli de grandes choses ?

Meet Nzambi Matee, Jeunes Championne de la Terre du PNUE.

 

Fatemah Alzelzela ne se satisfait pas de peu.

"Je vis dans l'un des pays les plus riches du monde", déclare Fatemah Alzelzela, du Koweït.

Cependant, explique-t-elle, le pays n'a pas encore adopté de gestion durable des déchets. Le Koweït produit 1,5 kilogramme de déchets par personne et par jour, soit deux fois la moyenne mondiale et 90 % de ces déchets finissent dans des décharges.

 

C'est ce qui a incité Fatemah Alzelzela à fonder Eco Star, un groupe à but non lucratif qui recycle les déchets des ménages, des restaurants et des écoles du Koweït. Le démarrage n'a pas été une tâche facile, dit-elle. Elle a dû faire face à la stigmatisation entourant la collecte des déchets et a été fréquemment mise de côté en raison de son âge et de son sexe. Fatemah Alzelzela a donc montré l'exemple en utilisant ses propres fonds pour financer Eco Star et en partageant son message sur Instagram, où elle a rassemblé plus de 20 000 personnes.

 

Depuis son lancement en 2019, l'entreprise a recyclé plus de 3,5 tonnes de plastique, 10 tonnes de papier et 120 tonnes de métal. Nous pouvons tous agir et inspirer les autres à agir à plus grande échelle", déclare Fatemah Alzelzela.

Faites la connaissance de Fatemah Alzelzela, Jeune Championne de la Terre du PNUE.

 

 

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