Le poste en CDI est à pourvoir pour le 1er mai 2022 et est basé en Côte d’Ivoire.

En Afrique de l’Ouest, les forêts sont dans un état très dégradé en raison d'une très longue histoire d'occupation humaine qui a conduit à un taux de déforestation de plus de 80% de la surface d’origine. Les principales raisons de la perte massive du couvert forestier sont diverses, mais elles sont toutes liées au développement des activités humaines : (i) l'agriculture extensive basée sur la technique traditionnelle de la culture itinérante sur brûlis, (ii) les cultures de rente, enfin (iii) l'exploitation incontrôlée du bois énergie et du bois d'œuvre qui est également un facteur important.

L’unité de recherche Forêts et Sociétés (F&S) du Cirad, avec ses partenaires, conduit plusieurs projets de recherche dont l’objectif est d’assurer une production durable de bois d’œuvre, bois-énergie et produits forestiers non ligneux dans les systèmes post-forestiers d’Afrique de l’Ouest. Pour participer à cette dynamique, l’unité recrute un.e chercheur.e forestier ayant une expérience dans le domaine de la restauration forestière en milieu tropical. Vous travaillerez en collaboration étroite avec les collègues de l’unité F&S, de façon à pouvoir apporter votre   compétence de forestier dans des équipes pluridisciplinaires (écologue, modélisateur, politologue, économiste, sociologue).

Vous contribuerez dans un 1er temps à la mise au point d’itinéraires techniques innovants :

Dans les plantations forestières, pour répondre à la demande en bois et générer des sources de revenus aux populations locales;

Dans les systèmes agroforestiers, pour optimiser le système arbres-plantes pérennes-cultures vivrières et permettre d’assurer une production de bois substantielle tout en maintenant les niveaux de rendements agricoles ;

Dans les forêts secondaires, pour accélérer les trajectoires de reconstitution de la ressource ligneuse et limiter la conversion de ces espaces. Ces itinéraires techniques seront co-construits avec les acteurs des territoires et les décideurs, afin qu'ils soient adaptés aux contextes socio-environnementaux des zones d’intervention et afin de renforcer leur appropriation par les bénéficiaires.

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