La Wildlife Conservation Society (WCS) est une organisation américaine privée, à but non lucratif, fondée en 1895. Sa mission est de préserver la faune et les lieux sauvages en comprenant les problèmes critiques, en développant des solutions scientifiques et en prenant des mesures de conservation qui profitent à la nature et à l'humanité. Avec plus d'un siècle d'expérience, des engagements à long terme dans des dizaines de paysages, une présence dans plus de 60 pays et une expérience dans la création de plus de 150 zones protégées à travers le monde, WCS a accumulé les connaissances biologiques, la compréhension culturelle et les partenariats nécessaires pour garantir que les espaces sauvages et la faune prospèrent aux côtés des communautés locales. En collaboration avec les communautés et les organisations locales, ces connaissances sont appliquées pour résoudre les problèmes de gestion des espèces, des habitats et des écosystèmes, qui sont essentiels à l’amélioration de la qualité de vie des populations rurales pauvres dont les moyens de subsistance dépendent de l'utilisation directe des ressources naturelles.

 

Aperçu du programme

 

Au cours des 25 dernières années, WCS Congo a été le principal partenaire du gouvernement du Congo en matière de conservation, fournissant un appui au MEF pour la gestion de la faune et de l'habitat dans plusieurs parcs nationaux, réserves et zones tampons d'aires protégées. Dans ces sites, WCS développe et met en œuvre des actions pour une protection efficace de la faune, une gestion communautaire des ressources naturelles, un suivi écologique, une recherche scientifique et une éducation environnementale. Le parc national de Nouabalé-Ndoki (PNNN) couvre plus de 4 000 kilomètres carrés de forêt tropicale contiguë intacte dans le nord de la République du Congo. La forêt fait partie du paysage tri-national de la forêt de la Sangha, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. La zone est un bastion pour d'importantes populations de grands mammifères, y compris les éléphants de forêt, les gorilles de plaine occidentaux et les chimpanzés. Établi en 1993, le PNNN et sa zone tampon ont bénéficié de plus de 25 ans de gestion collaborative entre le gouvernement congolais et WCS pour émerger comme l'une des aires protégées les plus réussies pour la conservation de la faune en Afrique centrale. En octobre 2014, WCS a signé un partenariat public-privé (PPP) avec le ministère de l'Économie forestière (MEF) pour la gestion et le financement à long terme du PNNN, créant la Fondation Nouabalé-Ndoki comme entité de gestion du parc dans le cadre d'un accord de 25 ans.

 

Résumé du poste

 

Le responsable du développement communautaire est censé superviser la conception et le développement du portefeuille de travaux de la NNNP ciblant les personnes vivant à l'intérieur et aux alentours de la réserve. Il/elle dirigera une équipe en pleine croissance pour assurer une mise en œuvre efficace du portefeuille.

 

 

Principales responsabilités

 

1. Gérer une équipe socio-économique efficace

 

Le responsable du développement communautaire sera chargé de mettre en place, former, encadrer et gérer une équipe de personnes pour mettre en œuvre le portefeuille de travail avec les personnes vivant à l'intérieur et autour de la réserve. Il devra notamment s'assurer que les capacités techniques de l'équipe répondent aux besoins prioritaires de la population.

 

2. Préparer les produits livrables et les propositions

 

Le responsable du développement communautaire dirigera la conception des plans de travail annuels, trimestriels et mensuels, des rapports d'avancement réguliers des donateurs et des rapports techniques. Il/elle dirigera et contribuera également aux propositions de collecte de fonds.

 

3. Coordonner les acteurs et les partenaires travaillant sur le développement communautaire autour du parc.

 

Outre la mise en œuvre d'activités de développement, le responsable du développement communautaire coordonnera et travaillera avec d'autres acteurs, des partenaires du PNNL et des entreprises privées pour améliorer les approches du parc avec les personnes vivant à l'intérieur et aux alentours de la réserve, en veillant à ce que celles-ci fonctionnent dans le cadre environnemental et les objectifs de la réserve. Une partie de ce travail consistera à développer une stratégie de développement communautaire pour la réserve et à s'assurer que tout le travail effectué dans et autour de la réserve adhère à cette stratégie, et que les efforts sont harmonisés et non dupliqués. Ce travail consistera notamment à établir des relations et à exploiter les investissements réalisés par les différents acteurs de la région.

 

4. S'assurer que les questions de genre et de peuples indigènes (PI) sont pleinement intégrées dans tous les aspects du programme de développement communautaire de la réserve.

 

Sous la direction du responsable du développement communautaire, le travail de la direction de la réserve doit être transformateur en ce qui concerne le genre et les personnes titulaires de droits vivant dans la réserve ; par conséquent, la réserve ne se contentera pas d'intégrer le genre et les peuples autochtones dans ses programmes. Globalement, cela signifie que le travail est effectué en reconnaissant le rôle que les femmes et les populations autochtones jouent dans l'utilisation des ressources naturelles, et qu'il y aura un partage équilibré entre les sexes et les détenteurs de droits dans la planification, la mise en œuvre et la gestion des activités - au lieu que les femmes suivent uniquement les instructions des hommes, conformément aux pratiques androcentriques traditionnelles, et au lieu que les populations autochtones soient continuellement déshumanisées et marginalisées, conformément aux pratiques historiques, coloniales et post-coloniales. En outre, le responsable du développement communautaire veillera à ce que la réserve adhère aux normes de sauvegarde sociale les plus élevées (y compris, par exemple, en ayant des politiques proactives en matière de genre et d'égalité des personnes, en référence aux groupes défavorisés et aux considérations éthiques du travail). Le travail sur le genre et les peuples indigènes comprendra la conception et la collaboration avec le WCS ROC, l'équipe technique régionale et mondiale pour fournir des modules de formation basés sur le genre, surveiller les approches de genre/IP dans le paysage, mettre à jour les stratégies de genre/IP, et s'assurer chaque année que le genre/IP est incorporé dans le plan de travail.

 

5. Adaptation, suivi, évaluation et apprentissage

 

Le responsable du développement communautaire sera chargé de développer, coordonner et maintenir un cadre complet et un système de suivi pour toutes les activités de développement communautaire qui offrent une théorie claire du changement pour le bien-être des personnes.

 

Critères de qualification

 

• Un esprit brillant et analytique capable de saisir les problèmes complexes auxquels sont confrontées les personnes vivant dans la réserve et aux alentours et de trouver les moyens les plus pragmatiques, pratiques et optimaux pour résoudre ces problèmes dans le contexte environnemental de la réserve.
• Capacité à communiquer et à expliquer des processus et des idées complexes de manière efficace et efficiente.
• Un minimum d'une maîtrise en sciences sociales ou en sciences environnementales.
• Cinq ans ou plus d'expérience avérée sur le terrain dans la mise en œuvre de projets de développement communautaire en Afrique centrale, de préférence au Congo.
• Capacité à constituer et à gérer une équipe diversifiée de personnes
• Un fort désir de travailler dans un environnement collaboratif, avec une capacité à maintenir de bonnes relations de travail avec un groupe diversifié de collègues.
• Excellentes capacités de communication, d'organisation et de coordination.
• Excellente compréhension et expérience pratique des normes internationales de sauvegarde dans un contexte de développement ; expérience des systèmes de gestion environnementale et sociale souhaitée.
• Une expérience de travail sur des projets financés par des fonds bilatéraux/multilatéraux est un atout.
• Capacité à travailler, présenter des formations et écrire en français et en anglais ; la connaissance du lingala est un atout.
• Capacité à travailler dans des zones reculées et dans des conditions de vie difficiles.

 

Processus de candidature :

 

Les candidats intéressés qui répondent aux qualifications ci-dessus doivent postuler en envoyant par e-mail une lettre de candidature et un CV contenant les noms et coordonnées de 3 personnes de référence à l’adresse suivante : wcscongobrazza@wcs.org avant le 9 avril 2022 date limite. Indiquez en objet de l’e-mail « Community Development Lead - NNNP ». Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour des entretiens.

 

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